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Europeana : Préparation de Commémoration

Transmettre c’est enrichir l’histoire de tous.

Pour mieux comprendre la manière dont l’ armistice a été vécu de « l’arrière », là où les civils survivaient tant bien que mal, de moins en moins à l’écart des terribles combats et surtout bombardements, il faut se reporter à des témoignages d’autres militaires alors en période de convalescence.

Tony DE VIBRAYE, officier au 1er Régiment de Cuirassiers se trouvait à Paris, le 11 Novembre 1918 précisément…

« Je me trouve être à Paris le matin de l’Armistice. A onze heures, toutes les cloches se mettent à sonner ; le spectacle de la ville, à ce moment, est inoubliable. Un enthousiasme indescriptible s’empare spontanément de la foule sur les Grands Boulevards et la place de l’Opéra où, par chance, je passe à cet instant unique : tout le monde se met à chanter ou à hurler, d’un seul élan, la Marseillaise. L’écho de milliers de voix s’est, en une seconde, substitué au vacarme habituel de ce quartier. Le chant s’amplifie d’ailleurs d’instant en instant ; le traffic s’arrête, la rue est à la foule et celle-ci, toute à sa grande liesse, à cette minute, vraiment sincère et unanime. Sans fin, les couplets de l’hymne national sont repris par un groupe puis par un autre. C’est poignant : les larmes montent aux yeux de combien d’entre nous !… Je vois une femme vieille et ridée qui cherche à fuir dans une rue latérale. Son visage est bouleversé : de ses pauvres mains, cripées sur son tablier, elle ne parvient pas à étouffer ses sanglots. Je la suis des yeux : à bout de forces, sans doute, elle s’arrête dans un coin de porte et s’écroule… Contraste affreux !…

«Cette guerre immonde était finie. C’était la « der des ders »…

L’Union Européenne étant devenue prix Nobel de la Paix* en 2012, on peut se demander dans quelle optique se préparera le centenaire de la libération de la Grande guerre.

En France, on peut imaginer que sera organisé un défilé du 14 juillet réunissant des soldats des belligérants, avec une parade géante.

Au calendrier commémoratif s’ajoutent plusieurs projets. Tant de questions qui devront trouver des réponses rapidement pour la commémoration lors du centenaire de l'armistice (11 novembre 1918) de cette première guerre mondiale.

Afin de se rappeler le sort des soldats, pourquoi ne pas regarder le film “Joyeux Noël” de Christian Carion décrivant cette étrange trêve de Noel improvisée, oubliée de l’histoire mais bien réelle, entre les tranchées des Écossais, Français et Allemands ?

*NOBEL DE LA PAIX - “L’Union Européenne et ses ancêtres contribuent depuis plus de six décennies à promouvoir la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l’Homme en Europe”, a déclaré à Oslo le président du comité Nobel norvégien Thorbjoern Jagland.

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À bientôt.

Laurence Franzini

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